Notre nom
Union : L’UEEL est une union d’Eglises locales qui adhèrent à une confession de foi commune. L’UEEL est membre de la Fédération Protestante de France et membre associé du Conseil National des Évangéliques de France (CNEF). Elle est associée aux Églises évangéliques libres dans le monde par l’intermédiaire de la Fédération Internationale des Églises Évangéliques Libres (IFFEC).
Eglises : Nous ne prétendons nullement être la seule Église ! Chrétiens, nous sommes proches et solidaires de tous ceux croient en Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur et Seigneur.
Evangéliques : Les évangéliques sont une des familles du protestantisme. Nous sommes attachés à la Bible comme l’expression unique et infaillible de la révélation de Dieu et à la conviction que l’Église doit être le rassemblement de ceux qui professent personnellement leur foi en Jésus-Christ (Églises de « professants »).
Libres : A l’origine, ce terme désignait la séparation avec l’État à laquelle était attachée l’UEEL dès sa naissance en 1849. Aujourd’hui en France, toutes les Églises sont « libres » mais nous avons gardé ce titre pour exprimer notre liberté sur les questions secondaires et pour exprimer la volonté de nous soumettre sans partage à Jésus-Christ.
Quelques chiffres
Aujourd’hui, l’Union des Églises évangéliques libres de France c’est :
– 52 Églises. Vous n’en trouverez donc pas forcément une près de chez vous ! C’est aussi pour cela que l’implantation de nouvelles communautés est au cœur de notre projet pour les dix ans à venir. Pour découvrir la plus proche de chez vous, voir l’annuaire.
– Une quarantaine de pasteurs. Vous n’en trouverez donc pas forcément un dans chaque Église ! Ainsi, il existe une grande solidarité entre des communautés proches géographiquement et une implication concrète de chacun des membres. Le ministère pastoral dans notre Union se définissant avant tout comme le service de la Parole, il y a dans nos églises de nombreux domaines d’investissement.
– Environ 2400 membres inscrits et 2500 sympathisants, soit près de 5000 personnes réunies dans une Église libre chaque dimanche matin.
L’Esprit de l’Union
Centré sur Christ
Notre logo illustre bien cette réalité et il mérite qu’on en rappelle la signification car il exprime notre identité.
C’est à la fois une croix ouverte et un carrefour, une façon de dire que c’est à la croix du Christ que nous nous rencontrons (cf. 1 Co 1.17-31) : nos Églises sont des Églises évangéliques. L’ensemble du logo forme un cercle, image du rassemblement autour du Christ (cf. 1 Co 3.10-11) : nos Églises sont des Églises de professants. Les traits plus fins en arc de cercle donnent une impression dynamique de mouvement vers le centre (cf. Ph 3.12-16) : notre Union trouve sa cohésion en recherchant l’essentiel. La croix ouverte souligne notre volonté d’accueillir comme le Christ nous a accueillis (cf. Rm 15.5-7).
La devise suivante, souvent reprise, nous convient bien :
- Dans les choses essentielles : fidélité
- Dans les choses secondaires : liberté
- En toutes choses : charité
Centré sur l’Évangile
Une image vaut mieux qu’un long discours. L’édification de l’Union est semblable à la construction d’une tour moderne. Une tour de plusieurs dizaines d’étages se doit d’être solidement plantée. Le fondement n’est pas très large mais il est profond, ce sont des piliers enfoncés dans le sous-sol. C’est une image de notre enracinement en Christ.
Après la mise en place des piliers de fondation, la construction commence par le centre et non par les murs extérieurs comme dans les constructions traditionnelles. Le centre, comme une véritable colonne vertébrale, comporte tout ce qui est vital (conduites d’eau, de gaz, d’air, d’électricité, etc.). Ensuite on attache à cette colonne centrale les étages qui montent petit à petit. Les murs extérieurs sont en général essentiellement faits de panneaux de verre. Le jour, la lumière pénètre ainsi largement ; la nuit, la tour peut briller sur la ville. Notons encore qu’à chaque étage les bureaux sont aménagés selon le goût de chacun puisqu’il n’y a pas de mur…
Ce projet d’Église se retrouve sur le plan personnel dans notre désir de former des chrétiens « vertébrés ». Les vertébrés n’ont pas besoin de coquilles de protection comme les mollusques. De la même façon nous croyons que, nourris par la Parole de Dieu, les chrétiens ne doivent pas se mettre à l’abri (Mt 5.13-16). Force et cohésion venant de l’intérieur, leur identité sera positive et non réactive.
Essentiel et secondaire
Pourquoi parler d’essentiel et de secondaire ? Nous pouvons donner deux raisons principales.
La première tient au fait que nous ne pouvons pas tout connaître, ni tout comprendre dans la Bible. Il faut nécessairement hiérarchiser, c’est à dire reconnaître que toutes les vérités n’ont pas la même importance, ni le même rôle. Reconnaître cela, c’est faire preuve de maturité, et suivre l’exemple de Jésus et des apôtres (cf. Mt 23.23 ; 2 Tm 4.1-5 ; Hé 5.11-14). Ce n’est pas honorer la vérité que de prétendre que toutes nos convictions sont essentielles.
La deuxième raison concerne les relations fraternelles. Distinguer l’essentiel du secondaire, c’est se donner la possibilité de vivre sa foi avec les autres, dans une Église locale d’abord, dans une Union ensuite. C’est le sens et l’utilité de notre Déclaration de foi. Si toutes les convictions de chacun étaient érigées en dogmes infaillibles, il n’y aurait pas d’Églises (cf. Lc 9.49-50 ; Rm 14, etc.).
Parler d’essentiel ce n’est pas réduire la vérité, c’est refuser de l’aplatir.
Fidélité et humilité
Fidélité rime avec humilité. C’est par l’Église (locale et universelle) que nous irons à l’essentiel en étant corrigés, édifiés, etc. C’est ensemble, dans l’Église locale d’abord, dans l’Union ensuite, que nous pouvons rester fondés sur le Christ.
Au-delà de l’Union, nous devons être également convaincus que nous ne sommes pas seuls. Nous ne sommes pas seuls fidèles, ni dans l’espace, ni dans le temps. Il est certain que Dieu ne s’est pas laissé sans témoins du 1er au 21e siècle et sur toute la surface de la terre.
Le Christ nous donne des frères et sœurs, et des Églises sœurs. Ce sont eux qui nous garderont de l’égarement. L’égarement peut être la désobéissance, ce peut être aussi la fausse science, la spiritualité déséquilibrée, l’orgueil…